On debrief du premier album militant-chamanique de Béatrice Graf

6 juin 2024

Pour la première fois de sa majestueuse et prolifique carrière, la percussionniste et multi-instrumentiste genevoise Béatrice Graf, moitié du duo Ester Poly, s’offre une cavalcade en solo sous son propre nom. Le 18 mai dernier elle sort Chansons & More.

« C’est audacieux de combiner ces aspects extatiques et militants. Une vraie expérience à écouter ! » Une auditrice

Les 16 pistes mettent évidemment en avant les percussions, mais aussi une guitare à une seule corde, un petit accordéon Bontempi, et surtout la voix de Béatrice Graf… Une voix qui déploie une narration du monde en différents tableaux. Entre Led Zep, Ravi Shankar et Fela Kuti, transe, méditation, rock et folklore, cette « one woman band » qui a débuté la batterie à l’âge de 16 ans, nous offre des chansons en français et en anglais, parfois aussi des pistes instrumentales jouissivement punk.

Le dossier de presse précise : « les chansons nous racontent tour à tour l’écologie, la condition des femmes, les addictions et l’amour. Au cœur de son époque, légère et libre comme jamais, Béatrice Graf, ouvre ici un nouveau chapitre de sa longue et riche carrière. » Puisque ce sont les auditeurices qui en parlent le mieux, Béatrice Graf réagit à vos critiques sur son premier album solo dans Le Debrief.

« D’après mes calculs, j’ai dû jouer avec environ 500 groupes. J’ai une triple éducation… jazz, rock et musique du monde (…) ça fait un moment que je bosse ! »

Béatrice Graf, Le Debrief :