Les festivals rêvent des concerts du monde d’après

27 août 2021

Imagine que tout soit permis et qu’on te donne une baguette magique : quel serait ton festival de rêve, l’ultime festival ? C’est la question que GRRIF a posé à une dizaine d’organisatrices et organisateurs romands cet été dans l’émission Festivals 3000. Après des mois de mesures astreignantes, d’annulations et de casse-têtes logistiques, ils ont inventé sans contraintes leur manifestation idéale et ça fait du bien !

« On pourrait venir à cheval, avec nos chats, nos chiens, nos poules et nos lapins en laisse »

Cécile, responsable presse du Rock’Oz Arènes

Du nom à l’infrastructure en passant par la programmation, la communication, le financement et les valeurs, nos invités se lâchent. Dans cette usine à rêve ils mettent sur pied des festivals souvent complètement gratuits, autonomes en énergie, construits uniquement avec des matériaux recyclables, parfois sur une autre planète. Ils fantasment d’événements où l’argent n’existera plus et où le public aura une place entièrement participative.

Un seul dénominateur : le bruit et l’odeur

Certains voient très grand en imaginant d’immenses plateformes, des ponts traversant des lacs et des toboggans géants perchés sur des montagnes. D’autres souhaitent mettre en commun leur énergie pour créer LE festival ultime, celui qui rassemblerait tous les organisateurs romands. Finalement, tous revendiquent du bruit et des odeurs : celles de la sueur, de la bière, des toilettes sèches ou chimiques, de la musique, des rires et des cris du public.

Morceaux d’utopies choisis avec quelques organisateurs qui ont inventé les concerts du monde d’après.