« La Voie de l’Impératrice explore le vertige ressenti avant de prendre une décision importante. Un suspens où tout est possible ». Le descriptif de la pièce est limpide. On nous invite à nous arrêter sur cet instant précis, cette émotion qui nous habite avant de faire un choix : et qu’est-ce qui va se passer si je quitte mon travail ? Mon conjoint ? Si je garde cet enfant ou non ? Si je choisis de suivre cette voie, comment mon destin va-t-il être impacté ?
« C’est abstrait, c’est dur, parfois ça m’a un peu heurté ». Un spectateur
Pour illustrer ce vertige existentiel, Joséphine de Weck, autrice et metteuse en scène, convoque sur scène sept femmes à déambuler dans un désert. Sept femmes invitées là par leurs grand-mères qui leur a laissées une lettre. Pendant une heure vingt, elles vont tenter de comprendre pourquoi leur matriarche a décidé de rester et de passer le reste de sa vie avec un homme qui l’a trompée. Elles vont tout faire pour démêler le fil de leur destin, explorer les paradoxes qui sous-tendent un choix, convoquer ce moment de suspens avant cette décision qui tombe… ici, celle de rester plutôt que de partir.
« Ces femmes-là sont blessées du fait qu’elles ont dû se choisir elles. C’est assez féminin de se demander : « Est-ce que j’ai le droit de préférer ma vie à celle des autres ? » ». Joséphine de Weck
À la sortie du spectacle joué à Nuithonie, on a récolté vos avis sur la pièce. On les déballe ensemble avec la metteuse en scène.
La Voie de l’Impératrice, Le Debrief :
Crédit images : Pierre-Yves Massot
