On a demandé à quelques auditeurices volontaires et anonymes d’écouter religieusement le deuxième et dernier album de l’autrice-compositrice-interprète Delia Meshlir. Sorti en novembre chez Irascible (en collaboration avec le label américain Ba Da Bing Records), il s’appelle Bring Back the Light.
« À l’écoute, on sent comme une ode à une libération. Un aboutissement d’une étape de vie et une sensation de renouveau. J’avais envie de célébrer avec elle ! » Une auditrice
Un album intimiste, doux, aérien, très produit, limite jazzy. On y retrouve parfois du saxo, parfois du violoncelle ou des guitares saturées comme sur My Only Child. Souvent comparée à PJ Harvey ou Cat Power, avec Bring Back the Light, Delia Meshlir s’éloigne de son rivage blues-rock-folk auquel elle nous avait habitué dans ses anciens projets. Finalement, le site internet du label nous livre des clés de lecture capitales pour comprendre le titre de l’album : « Le deuil nous rappelle le passé, les souvenirs d’enfance. Mais il peut aussi nous donner une vision de la manière de gérer et de ressentir le temps qui passe dans notre vie. Les années passent si vite, et pourtant rien ne change vraiment. Il y a des moments où un mantra est nécessaire pour se sentir ancré et vivant, pour sentir que nous sommes quelque chose dans l’immensité de l’univers. Bring Back the Light est le mantra que Delia Meshlir a créé pour ajouter de la luminosité et de la stabilité à sa vie. »
« J’aime bien frustrer un petit peu les gens, j’avoue. C’est un gros sujet de discussion avec mon groupe et surtout avec mon amoureux. Dans cet album, j’avais envie de quelque chose de très minimaliste et retenu. » Delia Meshlir
