Les quatre filles du Dr March, des bonasses pas sexy du tout

29 janvier 2019

Vous avez toujours rêvé d’être une meilleure personne ? Écoutez Madame Rochefort. Elle vous présente les ados les plus mignonnes et innocentes de tout l’univers. Dans un  langage fleuri, évidemment, elle vous raconte « Les quatre filles du Docteur March », de Louisa May Alcott :

 

C’est la fiesta chez la famille March. Enfin, la fiesta, tout est relatif. C’est vrai qu’on est le 25 décembre, mais bon, on est loin de faire la grosse chouille. Les quatre filles de la mifa tirent la gueule parce qu’elles savent bien qu’elles recevront queutchi cette année. Depuis que leur reup est parti à la guerre, c’est la sère-mi, elles n’ont quasi plus de thunes. Finis les bons plans shopping entre sista, bye bye les forfaits téléphones pour écrire des sexto à leurs potos : maintenant elles se sapent chez Caritas et elles sont destinées à tout le temps avoir les crocs. Le pire, c’est que leur reum est une de ses nanas avec un pet coincé dans le derrière. La nana, même si elle n’a que dalle, elle continue de faire la meuf sympa et de donner toute sa thune aux pauvres. Enfin, je veux dire, ceux qui sont encore plus pauvres qu’elle. Du coup, elle demande à ses gosses de donner leur repas de Noël aux petits gars de la cité, ce que les gamines font, parce qu’il faut bien obéir à sa daronne, TMTC bro.

« Leur mère les incite à être encore plus lèche-culs »

Mais bon, dans ce bouquin, dès que quelqu’un fait une BA, il reçoit un truc en retour. Donc puisque les fifilles ont donné leur pain pourri à des gamins de la rue, un voisin plein de biff les invite chez lui et leur dit : « Punaise, vous êtes trop bonnes les filles ! » (pas dans le sens sexy hein, plutôt dans le sens trop gentilles) Du coup, il leur donne de quoi bouffer. Aussi, leur reum est trop refaite de voir ses gamines aussi sympas avec les gens, alors elle leur achète un vieux guide des bonnes manières, pour les inciter à être encore plus lèche-culs.

« On est vraiment chez les March-Bisounours »

Les gosses sont trop motivés à être des petites saintes, même si c’est parfois un peu compliquées pour elle : ben ouais, elles ont envie de se rebeller. Enfin bon bro, ne t’attends pas non plus à du rock’n’roll hein : pour elles, se rebeller, c’est se « chamailler ». Genre Joe, la plus fofolle des quatre, eh bien un jour elle se prend la tête avec Amy, le bébé de la mifa, qui a 10 ans mais qui réagit comme une gamine de 3 piges… Donc ça part en sucette entre Joe et Amy, du genre : « Saperlipopette ma chère petite sœur Amy, vous êtes terriblement ennuyeuse aujourd’hui… je m’en vais maintenant rouler des patins à mon keum, lâche moi et occupe toi de ton cul » Sur ce, Joe se casse, mais Amy la petite relou la suit quand même. Au final, la glace n’était pas assez solide, Amy tombe dans la flotte et elle manque de se noyer. On aurait envie de dire bien fait pour sa gueule, à cette petite chieuse, mais le keum de Joe la sauve, et Joe s’en veut trop, elle culpabilise à mort, et les sista se réconcilient et tout va pour le mieux chez les March-Bisounours. Ça se passe comme ça jusqu’au Noël suivant : à certains moments, les gamines pètent un peu leur câble et tout de suite après, elles redeviennent des saintes-nitouches. Il y a bien Meg, l’ainée de la mifa, qui annonce qu’elle va se marier à la fin du bouquin. Sauf qu’au lieu de se faire péter la rondelle par son gars, elle lui donne la main. Qu’est-ce qu’elles sont coincées du cul, ces gamines, ça fait flipper sa mère.