Le petit chaperon rouge, une gosse teubée qui rencontre un méchant clebs

15 novembre 2018

L’histoire d’une petite fille trop choupinette et d’un vieux dégueulasse qui ne pense qu’à la croquer : Madame Rochefort te raconte Le Petit chaperon rouge de Charles Perrault.

L’histoire se passe dans un vieux tier-quar pourri, où habite une reum avec sa gosse. L’enfant n’a pas de blaze, ou du moins personne ne s’en souvient, parce que tout le monde l’appelle le petit chaperon rouge. Wesh, si tu sais pas ce que c’est un chaperon bro, c’est genre un zonblou du Moyen-Age, on ne peut pas dire que ça pète le style.

« Le petit chap’ tape la discute avec le loup »

 

Le petit chaperon rouge, on va l’appeler le petit chap’, c’est plus court, elle doit aller chez sa grand-mère, pour lui apporter de la bouffe. La vieille a la crève, elle ne sort pas du pieu depuis plusieurs jours, donc il faut aller s’occuper d’elle. Le petit chap’ rouge se met en route, et elle passe par la forêt. Là, elle rencontre un loup. N’importe qui flipperait grave, mais le petit chap est quand même assez teubé, elle doit croire que c’est un vieux clebs, parce qu’elle commence à taper la discute avec lui. Elle lui raconte qu’elle va chez sa mémé, alors le loup dit qu’il aimerait bien y aller aussi. Le petit chap’ (nan mais trop teubé cette gosse !!!) elle est ok, et le loup dit qu’ils prendront tous les deux une autre route, pour voir qui sera le plus rapide à arriver chez la vieille.

« Le loup bouffe la mamie, tellement il avait la dalle »

 

Le loup,  il n’est pas débile : il a choisi un chemin court, et en plus il court sa race, tu peux pas test’. Il arrive en deux deux chez la mamie, qui le laisse entrer, elle est toute aussi teubée que sa petite fille celle-là… bref, le loup la bouffe direct, tellement il avait la dalle. Après avoir bien savouré la vieille, le loup se couche dans son pieu, et comme un vieux pervers, il attend le petit chap’ en rêvant déjà de sa petite chair tendre de gamine. Tout à coups, ça toque à la porte, le loup demande qui est là avec sa grosse voix de gros dur. Le petit chap’ trouve que la voix de sa grand-mère est zarbi, mais vu que cette enfant est trop teubée, elle se dit que la vieille doit avoir un rhume ou quoi, et que sa voix est devenue méga grave. « C’est moi, le petit chap, je t’ai ramené à bouffer ! », qu’elle dit. Mon gars, elle ne croit pas si bien dire…

« Viens au pieu avec moi, mon petit »

 

Donc le petit chap entre dans la barraque, le loup se cache sous les couvertures, et dit « Viens au pieu avec moi, mon petit. » La gosse, toujours aussi teubée, se désape et va dans le lit. Là, elle voit le loup, mais il faut croire qu’elle est myope, astigmate et tutti quanti, parce qu’elle ne le reconnait pas ! Elle dit : « Punaise mémé, tu as quand même des grands bras, hein ! » Elle dit la même chose à propos des jambes, des oreilles, et des yeux du loup, mais ne capte toujours pas qu’il y a un problème. A la fin, la gosse dit « Punaise mémé, tu as des grandes dents, hein ! », et là le loup répond « C’est pour te bouffer !!! » Et il se jette sur la gamine et la croque tout cru. C’est ballo, pour le petit chap’ et sa vieille, mais bon, elles n’avaient qu’à être moins débilos. Quant au loup, il s’est fait plaiz’. Pour lui, cette journée, c’était vraiment une orgie de bouffe magistrale.