« De la Terre à la Lune », des petites bites qui veulent aller dans les étoiles

21 novembre 2018

Un petit voyage dans l’espace, ça vous dit ? Madame Rochefort a choisi du Jules Verne et t’emmène « De la Terre à la Lune ».

Aux States, à la fin du 19e siècle, il y a un gang qui est complétement accro aux armes. Les keums du Gun Club de Baltimore sont tellement arrach’ que même si la guerre est over, ils veulent quand même un nouveau projet, pour montrer qu’ils ont des couilles. Le président du Gun Club, qui s’appelle Barbicane, propose alors d’envoyer un obus sur la Lune. C’est vraiment histoire de montrer qui a la plus grosse hein : il fait des calculs et tout, prévoit de créer un méga canon, il déjoue toutes les lois de la gravité, bref, il prépare bien son coup et toutes les petites bites du Gun Club sont trop excitées, ça leur fout la gaule ce projet. Il faut savoir qu’à l’époque, personne n’a encore mis un foutu ièp dans l’espace ! C’est un territoire complètement vierge, et évidemment, ce sont ces « j’me la pète » des States qui veulent être les premiers à aller faire des selfies dans le trou du cul de l’univers, sur la lune quoi. Un seul type dit à Barbicane qu’il est complètement taré et que ce n’est pas possible de lancer un obus dans la galaxie. Ce gars, c’est le capitaine Nicholl. Avec Barbicane, ça se fight par télégramme, ça fait des paris, mais rien de bien foufou.

« Mec, prévois des chiottes dans ton obus, je veux aller me poser sur la Lune »

En Floride, les gars commencent à construire le canon pour faire péter leur obus, quand tout à coups, Barbicane reçoit un nouveau télégramme. Quand il le lit, il reste sur le cul : c’est un petit frouze, Michel Ardan, qui lui écrit : « Yo mec, prévois un pieu, des chiottes et de la bouffe dans ton obus, je veux pouvoir voyager là-dedans pour aller me poser sur la Lune. » Barbicane, il manque de faire une attaque quand il lit ça. Il se dit que c’est une fake news, que quelqu’un se fout de sa gueule… Sauf que deux semaines plus tard, il y a effectivement un petit frenchy qui débarque aux States, et qui dit absolument vouloir aller sur la Lune. Michel Ardan organise une conférence de presse pour annoncer ses plans au public. C’est trop chaud dans la salle, les gens sont à donf. Soudain, le capitaine Nicholl rapplique et dit à Ardan qu’il va forcément se planter dans cet obus. Barbicane est là aussi, et il ne peut pas supporter qu’un type comme Nicholl attaque le projet. C’est le gros clash : mais heureusement, Michel Ardan est sexy et surtout courageux : il rapplique à temps pour empêcher les deux mecs de s’exploser la gueule. Au final, Barbicane et Nicholl finissent par devenir potes, et Ardan leur propose de faire le voyage vers la lune avec lui.

« L’obus n’a pas réussi à se poser, il tourne autour du pot »

Le grand jour arrive, les trois gars s’installent dans l’obus,  4, 3, 2, 1, 0, Bam, l’obus est lancé, ça fout un bordel pas possible. Mais ça fonctionne, l’engin décolle et on perd vite sa trace. Dix jours plus tard, des types regardent la lune au téléscope pour checker si les 3 cakos sont arrivés à destination. Mais là, c’est le choc : l’obus n’a pas réussi à se poser, il est en orbite autour de la Lune. Ca veut dire qu’il tourne autour du pot à cause de l’attraction lunaire, et pour le moment, il n’y a pas moyen d’aider les 3 nazes qui ont voulu aller dans l’espace. C’est bien fait pour leur gueule : à force de se la péter, ils risquent de claquer par manque d’oxygène, de bouffe ou je sais pas quoi. Mais ça, c’est sans compter sur les scientifiques de ouf, qui vont tout faire pour essayer de les sortir de ce caca monumental. Cette story bro, c’est dans un autre livre, mais là je n’ai plus le temps pour t’en parler alors ciao, à la prochaine.