Radio Picnic à Bruxelles : entre art et technologie

24 janvier 2020

Une radio qui rencontre et interviewe une autre radio, c’est la mise en abîme que GRRIF explore dans cet édition spéciale d’Engrenage. À Noël, Radio Picnic nous a accueilli pour une heure d’émission à quatre mains et deux micros. Son fondateur, Jonathan Frigeri, un expat genevois installé dans la capitale belge depuis quelques années, a créé son propre studio dans la cave de sa maison, au centre ville. Ce lieu dédié à la création radiophonique a principalement été mis sur pied pour accueillir des artistes (souvent suisses) en résidence.

«J’ai construit moi même mon premier récepteur radio AM pour savoir comment ça fonctionne.»

Partenaire d’autres antennes en Europe sur lesquelles Jonathan diffuse ses émissions et pièces sonores, Radio Picnic représente bien plus qu’un outil de communication. Pour Jonathan, elle est un laboratoire d’expérimentation, une plateforme de réflexion et de collaboration, un support artistique ou la radio est utilisée comme un art en soi.

«La radio fonctionne sur une écoute de masse, mais où les gens sont seuls chez eux.»

Comment fonctionne un poste de radio ? Quelles sont ses fonctions sociales, communicatives et philosophique ? L’art radiophonique, c’est quoi ?

On décortique la radio  et l’art-radio avec Jonathan juste ici :

Jonathan Frigeri, L'interview