Le berger du cheptel

25 juin 2018

Robin Girod est une créature à la créativité hyperactive. Multi-instrumentiste, producteur, prof, collectionneur…, Robin endosse une bonne dizaine de casquettes différentes dans le paysage musical suisse. Si Robin est autant sollicité, c’est parce qu’il parvient à mettre son talent non seulement au service de sa musique (Duck Duck Grey Duck, Temps des nuits, …), mais surtout au service de la musique des autres (Régis, Kassette, Penny Shears, …).

De passage dans Engrenage, on lui a demandé de porter avant tout sa casquette de boss du label genevois Cheptel Records. En trois ans, Cheptel produit une trentaine d’album et représente plus de vingt artistes du cru (Melissa Kassab, Le Roi Angus, Château Ghetto, …). Après trois années d’existence, Robin fait le bilan. Il nous raconte ce qui compose la sève de « cette famille », comme il dit, et comment il est parvenu à donner une place spécifique à son Cheptel dans le panorama des labels en Suisse.

«Aujourd’hui en live, les instruments sont beaucoup moins présents (…). La musique se stérilise.»

Ce boulimique de musique se confie sur son quotidien, sur ses projets intimistes, sur le manque de moyens financiers du secteur et sa vision du paysage musical actuel.

«L’argent ne peut pas entrer dans l’équation. On est là pour créer un disque, quelque chose de beau.»

Robin Girod, L'interview