Cette semaine dans Le Debrief, les auditeurices donnent leur opinion sur Luftpost, le premier disque de Wolfberg. Né de la rencontre entre la fribourgo-genevoise Perrine Berger, alias Perrine3000, qu’on entend notamment dans Adieu Gary Cooper, Shuttle ou Berceuses, et Nicolas Wolf, artiste sonore et improvisateur bernois d’adoption, Wolfberg fusionne deux univers, deux langues qui éclatent la barrière de rösti, mais surtout une même vision critique du monde qui les entoure.
« L’important pour nous c’était de ne pas se faire influencer. De faire uniquement ce qu’on aime et ce qui nous touche, d’être honnêtes, dans l’authenticité. » Perrine Berger
Le résultat : cinq morceaux indie rock-grunge-shoe gaze teintés d’expérimentation, enregistrés en totale auto-production entre Berne et un chalet valaisan. Wolfberg nous dit parfois que la nostalgie est trompeuse, ou qu’on est fatalement impuissants face aux décideurs… mais ils tentent surtout de sonner différemment dans un monde où tout semble formaté. Luftpost est paré d’une esthétique à la fois brute et poétique. Radios-transistors, ferraille, guitare et synthés analogiques créent une électronique complètement artisanale avec la voix utilisée comme un instrument. Les auditeurices du Debrief ont jugé cet EP, Perrine et Nicolas écoutent et répondent aux critiques.
« Moi j’ai trouvé beaucoup beaucoup de lumière dans cet album. » Une auditrice
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