Cette semaine, j’ai récolté vos fleurs et vos foudres sur le tout premier EP de la Chaux-de-Fonnière Léa Martinez. Etudes de psychologie, linogravure, illustrations… Léa est une curieuse aventurière multicouche. Dans l’écosystème musical, on la connaît d’abord pour être membre de la famille Humus Records en tant qu’ingé light, et aujourd’hui elle se fait une place sur le label et sur scène, de l’autre côté des projecteurs, avec son disque : Threshold.
« Cet album m’a plongé dans une torpeur lancinante, sombre et mélancolique… et j’ai beaucoup apprécié. » Un auditeur
Léa Martinez nous offre six morceaux guitare-voix, intimes et introspectifs écrits entre ses 18 et 25 ans. Enregistrées dans le Studio Mécanique à La Chaux-de-Fonds, ce sont des berceuses qu’elle a pris l’habitude de se raconter, assise sur le bord de son lit, nous dit-elle. Les sonorités folk et nostalgiques de Threshold (le seuil) sentent bon les sapins et la lumière de la bougie qui tressaille. Léa Martinez nous confie que la musique est un réel refuge, un moyen de rassembler les petits bouts de soi qui se perdent parfois.
« Ces morceaux sont comme des vieux amis de lycée. Quand on les revoit ça fait du bien, mais je leur écris pas tous les jours. » Léa Martinez
Léa Martinez, Le Debrief :
Crédit image : Jérémie Luke
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