Cette semaine dans Le Debrief, on met le doigt sur un ovni sonore : le tout premier EP de Viande. Ce projet électro-expérimental, né dans entre la Chaux-de-Fonds et le Jura, réunit Émilie Sprunger à la basse, Lolita Gelso à la harpe électrique et Laurent Jeanneret aux machines (ex Vespéral). Le 5 mai dernier, le trio a accouché d’un disque aussi singulier que son titre : Meatoo.
« Je pensais que j’allais atterrir dans un univers beaucoup plus rock ou metal, et en fait pas du tout. L’ambiance n’est pas si dark. » Une auditrice
Avec une pointe d’humour noir et une bonne dose d’engagement, Viande joue du décalage entre le fonds et la forme. Composé de six morceaux essentiellement instrumentaux, Meatoo tisse une ambiance cinématographique et viscérale, entre électro ambient expérimentale, rock et techno industrielle. Le tout baigne dans une tension permanente, où textures rugueuses et rythmiques hypnotiques se croisent pour dessiner un monde onirique, à la frontière lynchienne du rêve et du cauchemar.
« Je crois que nos morceaux sont inspirés soit par la bouffe, soit par le ciné. » Lolita
Avec Meatoo, Viande signe une expérience auditive audacieuse, poétique et volontairement inconfortable. Un premier opus qui intrigue autant qu’il captive les auditeurs du Debrief. Les artistes écoutent vos critiques juste ici :
Viande, Le Debrief :
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