Cette semaine, la productrice électro genevoise La Colère vient se frotter aux critiques des auditeurices dans Le Debrief. Son deuxième album, Images, aligne neuf titres remplis de synthés froids comme des néons, de textures noise-rugueuses, de beats tantôt planants, tantôt techno, et de sa voix parlée-chantée qui racontent une même histoire : retrouver son enfant intérieur et poser ses limites pour enfin se sentir libre.
« Mon travail est tellement inconscient, c’est quand le titre est fait que je comprends ce que j’ai fait. » La Colère
En studio, l’artiste assume une électro plus physique, nourrie de textures hybrides et d’influences indie, pensée autant pour danser que pour monter un meuble Ikea ou gagner un escape game. Les auditeurices parlent de virtuosité, de surprise, mais parfois aussi de lassitude ou de stress : La Colère écoute tout. « Cet album a exorcisé une période toxique de sa vie », nous dit-elle.
Dans Le Debrief, elle détaille son travail sur la voix traitée comme un instrument, la pochette robotique signée par le génial Dexter Maurer et son live en combinaison bardée de capteurs.
La Colère, Le Debrief :
Crédit photo : Paul Gayde Créditpochette : Dexter Maurer
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