Cette semaine dans la grande réunion du Debrief, l’artiste hispano-suisse et valaisanno-veveysanne Moictani (Tania Praz) est venue se confronter aux critiques des auditeurices. Depuis quelques temps, elle est tombée dans les oreilles de nombreux programmateurs, du Cully Jazz en passant par les Caves du Manoir où elle vernira son disque le 9 mai, jusqu’au Paléo Festival. Il faut dire que son dernier EP : Mi Coche Azul sorti sur Mouthwatering Records est un véritable écrin pour ses cinq titres pop-rock. Si son EP est riche et intense, malin et solaire, il est surtout bourré d’énergie. On se rend vite compte que Moictani prend surtout toute son ampleur sur scène, en live.
« Je suis quelqu’un de très théâtral. Dans la vraie vie je fais souvent le clown. » Moictani
Le disque décolle tout doux avec une balade nostalgique, et la machine s’emballe rapidement…on se prend des guitares bien groovy, vénères, des cris habités, de bonnes envolées et puis on termine éjectés quelque part sur une planète rock-psyché seventies. Si Moictani se présente un peu comme si elle était seule c’est peut-être parce qu’elle a longtemps joué ce projet en solo (ou en duo). Mais aujourd’hui, Moictani joue avec cinq copaines sur scène.
« J’entends des influences des années 90-2000, des progressions d’accords à la Sonic Youth et parfois l’énergie des White Stripes. » Un auditeur
Moictani répond à vos critiques bien senties juste ici :
Moictani, Le Debrief :
Crédit image : Sébastien Agnetti
Une émission réalisée avec le soutien de :
