« Le Cri » d’Edvard Munch devra lui aussi subir la distance sociale

19 mai 2020

Et ce n’est pas à cause du coronavirus

L’air expiré par les visiteurs du musée Munch à Oslo détériore le célèbre tableau, d’après plusieurs scientifiques européens et américains. Ils ont découvert que le peintre norvégien avait utilisé du cadmium impur dans la version 1910 de son œuvre – celle qui est exposée au musée – qui s’écaille en présence d’humidité, même relative. Jusqu’ici, on pensait que la lumière était la cause de dégradation du tableau. Une thèse désormais invalidée.

Le remède ? La distance sociale

Le Cri devra donc être soumis au confinement, ou être exposé à bonne distance des visiteurs, annonce le Guardian ce lundi. Bref, il faudra trouver une solution pour qu’il soit protégé des rejets d’air du public. 2020 nous réserve-t-elle d’autres surprises sur la nocivité des gouttelettes ?