Quatre femmes puissantes et drôles chamboulent la scène biennoise en ce début décembre : le spectacle « Louise« , de Martin Zimmermann, est présenté à Nebia les 4, 6 et 7 décembre. Dans cette pièce, où les personnages évoluent plus par le geste que par la parole, il souffle un vent de liberté. « Ces femmes ont beaucoup d’idées pour inventer un nouveau monde », résume Martin, chorégraphe et metteur en scène, qui s’est dit inspiré par Chaplin et Keaton. Mais aussi par l’humour des femmes qui ont marqué sa vie : « J’ai été éduqué par des femmes. Je viens d’une famille de fromagers, on était sur les marchés, et ma mère, ma grand-mère, ma sœur ont toujours imité les clients », raconte le chorégraphe.
Il y a aussi l’ombre de l’artiste Louise Bourgeois qui enveloppe le spectacle : « J’ai un grand amour pour son oeuvre (…) Elle travaille comme une clown – pour moi, c’est l’art suprême de l’art de la scène. » Les personnages ont été travaillés de concert avec les comédiennes, venues d’horizons divers, qui apportent chacune leur force et leur élégance étrange et drolatique.
Dans le cadre de son partenariat avec le théâtre biennois, GRRIF s’est entretenu avec Martin Zimmermann :
Photo: Basil Stücheli
