Chaque semaine, GRRIF sélectionne quelques événements pour animer votre week-end. L’Agendadoudoudidon, c’est une liste non exhaustive de sorties, en partenariat avec le Culturoscope, l’agenda culturel de l’Arc jurassien.
Depuis ce mercredi, le LUFF fait trembler Lausanne. Le LUFF, ça pourrait être le nom d’une recette moelleuse mais c’est un festival de films underground et de musique, au programme alléchant jusqu’à dimanche. Le film de clôture de samedi nous a particulièrement interpellés : Flush raconte l’histoire d’un homme coincé dans un lieu étroit et sombre. Non pas un placard, non pas un cercueil (c’est vu et revu !), mais bien au fond du trou des toilettes (cf photo de couverture). L’étroitesse des lieux, l’odeur et l’humidité ajoutent du gore à une photographie déjà bien flippante – quel cauchemar ! Mais le pitch est assez fou pour qu’on s’y intéresse.
Bon, il n’y a pas que des histoires de chiottes au LUFF, le programme est ici.
Les films sont aussi à l’honneur à Neuchâtel, mais seulement les films vintages. Samedi, on va au Neuchâtel Super 8 Film Festival. Apparemment, on y voit que de l’inédit : une trentaine de films jamais vus ni montrés seront diffusés dès 19h au Temple du bas – réalisés par des pros de la super 8 et des newbies. Ca tremblotera peut-être, ça sera surprenant pour sûr, parce que ce qui est fait est fait, « pas droit au montage ». La spontanéité est reine, carpe diem.
L’instant présent, miné par l’intelligence artificielle, inspire les dessinateurs de presse et les angoisse également. A la Maison du Dessin de presse, jusqu’au 26 octobre, l’IA est décortiquée à travers des dessins et des dialogues. L’institution souhaite sensibiliser le public au risque que l’IA fait peser sur la société et notre quotidien ; mais aussi sur la liberté d’expression et le journalisme en général.
Pas besoin d’intelligence artificielle au Musée des Beaux-Arts du Locle, il suffit de faire parler sa créativité d’humain. Ce dimanche, à 15h, le public est invité à participer à l’animation « Les vies extraordinaires des artistes anonymes ». Un moment durant lequel on invente un destin à des œuvres et celle.ux qui les ont pondues mais pas signées. Pour s’exprimer et regarder l’art autrement.
Le cerveau carbure aussi au Théâtre Biotop ce dimanche dès 10 h à Bienne. A l’occasion de l’Open House numéro 4, vous devrez travailler sur les souvenirs. Et réfléchir à des questions intéressantes : pourquoi, quand on vit la même chose que quelqu’un d’autre, nos souvenirs diffèrent ou se complètent ? Comment et de quoi on se souvient après une pièce de théâtre ? Des animations et des performances sont prévues tout au long de la journée, pour se forger de nouveaux jolis souvenirs.
Bon week-end !
