GRRIF présente sa nouvelle chronique : Le Sample était presque parfait. Chaque lundi à 16h30 sur GRRIF, on remonte le fil d’un sample. De sa dernière apparition marquante jusqu’à sa création, on explore son parcours à travers l’histoire de la musique. L’un des plus célèbres ? Un simple break de batterie enregistré à la fin des années 60, qui nourrira la soul, le hip-hop et même l’électro-punk des années 90.
En 1996, ravers et rockers se font électriser par un rythme brutal venu d’ailleurs. Même deux-trois gothiques, passés par hasard, se mettent à taper du pied.
Avec Firestarter, The Prodigy balance une bombe qui fige toute une génération. Derrière cette énergie brute… il y a une boucle.
Huit ans plus tôt, Mantronix utilise déjà cette fameuse boucle dans King of the Beats. Un motif répétitif, hypnotique, qui met tout le monde d’accord. Et la même année, un producteur de la côte Ouest s’en empare aussi…
Hé oui, Dr. Dre succombe lui aussi à cet échantillon qu’il utilise sur Straight Outta Compton de N.W.A, pour le plus grand plaisir des conducteurs de voitures custom à suspensions hydrauliques.
Mais pour trouver la source… il faut remonter à 1969. A la base, on tombe sur Amen, Brother de The Winstons, face B d’un 45 tours en apparence banale. Jusqu’au moment où Gregory C. Coleman se fait plaisir et lâche un solo de batterie monumental !
Six secondes d’improvisation qui engendreront des milliers de morceaux. Copiées, collées, hachées, samplées… plus de 5 000 fois. Un sample presque parfait.
Le Sample était presque parfait, une chronique à écouter lundi à 16h30, mercredi à 8h30 et vendredi à 11h30 sur GRRIF.