Rêzan est né au Kurdistan. Quand on lui demande dans quel pays se trouvent ses racines, c’est à contre-cœur qu’il nomme la Turquie, en fervent indépendantiste qu’il est. Son engagement politique dès le lycée lui a d’ailleurs coûté la prison et la torture, et l’a poussé à fuir sa terre et sa famille. C’est avec un faux passeport qu’il est arrivé en Suisse, il y a de cela plus de 17 ans. Il a obtenu l’asile politique, et a refait sa vie en tant que juriste à Fribourg, où il s’est marié et a fondé une famille. Pour Mi casa es su casa, il évoque aujourd’hui les souvenirs d’une enfance heureuse, son implication politique et sa douloureuse décision de partir.
Rediffusions samedi de 12h à 13h, et la nuit de mardi à mercredi de minuit à 01h.
L’interview de Rêzan
Léonie