On se met au veRRt
Mais où vont les vieux habits qu’on jette dans des sacs de récupération ?
La rubrique écolo-friendly de GRRIF était en travaux pratiques cette semaine. Notre micro a suivi la chaîne de récupération des textiles usagés par l’entreprise TEXAID, n°1 suisse du secteur devant Tell-Tex. Nous vous proposions de découvrir cette balade dans un reportage en cinq chapitres, chaque jour dans Le Grand Débarquement.
Comme vous n’avez pas besoin qu’on vous explique comment user vos habits, la série commence au moment de la collecte des sacs de textiles usagés.
Non, ce n’est pas pour les poubelles
Mais qu’y avait-il dans le conteneur de la rue Martenet à Neuchâtel, ce vendredi 19 septembre 2014 à 10h ? Le suspense est insoutenable. Retrouvons tout de suite le président du Conseil d’administration de TEXAID Kurt Sutter, la responsable de la communication Lilly Sulzbacher et le chauffeur pour la région neuchâteloise, Fabio, allias Collectman.
De la fourgonnette au wagon CFF
Chaque jour, trois wagons CFF arrivent au centre de tri de Schattdorf chargés d’habits. En une année, il y en a pour 35’000 tonnes ; et si on s’amusait à mettre bout à bout les wagons nécessaires, on obtiendrait un train de 25 kilomètres de longueur. C’est au cœur du centre de tri que l’on se rend maintenant.
Là où les chemisiers s’envolent comme par magie
(en vidéo un peu plus bas)
Les textiles qui ne sont pas réutilisables sont compressés pour être expédiés vers des usines de recyclage. Ils prennent ainsi moins de place, pour un transport à la fois plus écologique et plus économique.
Du quai de chargement de la gare de Neuchâtel, on part pour Schattdorf, dans le canton d’Uri (en voiture, pas en wagon marchandise). C’est là que se trouve le centre de tri de TEXAID, le plus moderne du monde. Découverte des lieux en compagnie de Kurt Sutter et Lilly Sulzbacher.
Au pied des montagnes, des montagnes d’habits
L’entreprise TEXAID a été créée en 1978 par six œuvres d’entraide suisses (Le Secours d’hiver, La Croix-Rouge, Solidar, Caritas, Kopling et l’Entraide protestante). Aujourd’hui, ces œuvres détiennent la moitié des actions de TexAid (qui est une société anonyme), tandis que l’autre moitié appartient à la famille Böschen. Les habits sont désormais vendus au prix fixé par le marché international, prix qui varie en fonction de la qualité recherchée par le client. Kurt Sutter nous en dit davantage sur la transition qui s’est opérée entre œuvre de charité et société à but lucratif. Mais d’abord, on découvre la fin de la chaîne de tri des habits usagés.
Des habits pour la vente, et pas pour le don
La majeure partie des vêtements et textiles triés à Schattdorf (et dans les autres centres de tri de TEXAID à l’étranger) vont donc partir en Europe de l’Est et en Afrique. Là où ce pantalon qui commençait à vous boudiner, ce t-shirt que vous trouvez démodé ou encore cette peluche que vous avez renoncé à garder en souvenir de votre enfance feront le bonheur d’autres personnes.
En vidéo…
En images…
Léonie